______________________

_________________________________________________________________________________
Pour accéder à mon site web : CLIQUEZ ICI
Pour vous abonner à ma chaîne YouTube : CLIQUEZ ICI
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

jeudi 6 décembre 2018

6 décembre 2018, derniers ajustements d'hivernage et contrôle des réserves par la pesée


En ce début de décembre, la nature est particulièrement belle. Les fleurs présentes actuellement sont abondantes et les nappes phréatiques sont bien remplies. Il faut dire que nous avons eu un mois de novembre particulièrement pluvieux durant lequel les abeilles sont souvent restées confinées. Depuis une dizaine de jours, les belles journées sont de retour. J'en ai profité pour faire une tournée détaillée de mes ruchers. C'est l'occasion d'effectuer les derniers ajustements d'hivernage.

Je pose les portières d'hiver là où je ne les avais pas encore mises. Ces portières réduisent l'entrée empêchant l'accès à des intrus indésirables comme les petits rongeurs. Elles réduisent également les échanges thermiques.

Je vérifie aussi la pose des tiroirs qui ferment les fonds de ruches restés ouverts durant toute la belle saison. Tous les apiculteurs ne procèdent pas ainsi et nombreux sont ceux qui laissent les fonds aérés ouverts. Il est vrai que l'abeille craint plus l'humidité que le froid. Mais quand j'observe que certaines de mes colonies propolisent l'entrée pour ne laisser qu'un petit orifice je me dis qu'elles doivent aussi apprécier un chaud confinement.

De même, ces visites me permettent de contrôler l'évolution, ruche par ruche, des réserves de miel stockées.

Pour évaluer ces réserves, en octobre, lors de la visite de mise en hivernage, j'ai pesé toutes mes colonies. C'est une opération que j'effectue tous les ans à la même époque. J'ai pu constater des réserves plus importantes cette année que l'an dernier.
L'objectif de cette action est double : avoir une estimation de la quantité des réserves stockées en un instant "T" et surtout grâce à ce repère, évaluer la consommation de chaque colonie au fil des semaines et éviter qu'une colonie se retrouve en déficit de réserve ce qui serait mortel pour elle en cette période de l'année.
J'utilise pour cela un peson relié à un crochet par une corde.
Pour les ruchettes, je fais une pesée arrière. Je fixe le crochet à l'arrière et je soulève très légèrement. J'obtiens ainsi un poids qui correspond grosso modo à la moitié du poids de la ruchette.
Pour les ruches, je procède de la même façon mais par une pesée à droite et une pesée à gauche que j’additionne. Là aussi, j'obtiens un poids approximatif qui va me servir de repère. Lors des pesées successives, je peux comme cela observer l'évolution de la consommation de chacune de mes colonies.
Pour les colonies que j'estime faibles en réserves je place un pain de candi sur l'avant du nourrisseur.
A titre indicatif, une Dadant 10 cadres devrait hiverner avec environ 15 kgs de miel.

Je vais ainsi suivre mes colonies toutes les deux à trois semaines.

J'effectuerai ces pesées les journées durant lesquelles les colonies sont relativement actives afin de ne pas trop les perturber. En Provence, les froids intenses durent rarement plus de 15 jours. Quand les colonies sont confinées dans leur ruche je n'y touche pas. Il faut donc apprendre à anticiper à la fois ces périodes de froid et la baisse des réserves en miel de nos colonies afin de les accompagner au mieux.





mercredi 26 septembre 2018

26 septembre 2018, léchage, traitement et stockage des hausses

Après la récolte du miel, son extraction et sa mise en pot, vient le temps du traitement du matériel qui a permis sa collecte : les hausses et notamment les cadres de hausses.
A la suite de l'extraction du miel, ils ressortent de la miellerie poisseux. Le bois et les cires sont recouverts d'une pellicule de miel. Du pollen peut également s'y trouver.
Miel, pollen, cire, un régal pour les larves de la fausse teigne, papillon de nuit.
Si rien n'est fait, la fausse teigne viendra y pondre ses œufs et les larves creuseront des galeries à travers la cire rendant les cadres inutilisables.
Afin de préserver les cadres des hausses qui seront utilisés pour les futures récoltes il est nécessaire d'en prendre soin.
Il va falloir les nettoyer. Pour cette tâche les abeilles sont parfaites.
Puis les traiter, afin de détruire la moindre larve de fausse teigne.
Enfin, les entreposer correctement.

J'ai réalisé une petite vidéo qui explique tout cela :



samedi 22 septembre 2018

16 septembre 2018, fête de l'environnement aux 7 lacs de Beaumont

C'est la deuxième année consécutive que je propose à la vente mes produits lors de cette fête conviviale, familiale & "bon enfant". Le cadre s'y prête bien.
Malgré une faible fréquentation j'ai tout de même fait une belle journée, légèrement meilleure que l'an dernier.
C'est mon premier marché de l'année. Suivront 3 autres.
Je serai :
Le 29 septembre, à la fête de l'environnement, au Loubatas
Le 14 octobre, à la foire aux miels de Mimet
Le 1er décembre, au marché de Noël de Beaumont.

lundi 10 septembre 2018

10 septembre 2018, du couvain de mâle à la mi-septembre...


L'automne approche et avec lui les colonies se préparent à l'hivernage. L'un des signes de l'arrivée de cette période est le rejet des mâles ; les ressources mellifères se raréfiant, les colonies chassent les mâles devenus des bouches inutiles à nourrir. C'est ce qui devrait se passer en ce moment. Or, c'est plutôt l'inverse auquel j'assiste.
Depuis les visites de la semaine dernière j'ai pu constater que non seulement il y a encore des mâles dans quasiment toutes les ruches mais en plus certaines colonies élèvent du couvain de mâles ! Ce sont bien souvent les plus populeuses avec 4, 5 voire 6 cadres de couvain. Dans ces ruches, les reines sont bien présentes et en ponte. Et le couvain de mâles se situe normalement en périphérie du couvain d'ouvrières. On se croirait au printemps !?
Sur la photo ci-dessus, le couvain de mâle se situe en haut à gauche et en bas à gauche. Il s'agit d'un cadre de rive. La mosaïque est due au stockage de nectar. Les cadres de couvain centraux sont bien plus homogènes.
Là aussi, on se croirait au printemps avec le début d'une forte miellée... Et c'est le cas, les hausses qu'ils me restent se remplissent. Il faut dire que la campagne est toujours verte et les fleurs variées et abondantes. Nous avons de belles températures et de belles journées sans vent.
Et le romarin refleurit :


mercredi 29 août 2018

29 août 2018, marquage des reines

Cette année j'ai fait beaucoup d'essaims artificiels, en tout 81. Cela m'a permis de compenser les pertes et d'augmenter mon cheptel pour atteindre le niveau souhaité. J'ai aussi vendu une partie de ces essaims.
J'ai observé un taux de réussite légèrement supérieur à l'an dernier avec un taux d'échec de 16%.

J'ai aussi renouvelé les reines qui perdaient en efficacité. Ainsi 63% de mes reines sont de cette année et donc de couleur rouge car je marque toutes mes reines.
31% sont jaunes (2017), 5% blanches (2016) et une seule de mes reines est bleue (2015).
Je vais donc pouvoir démarrer 2019 avec une large proportion de jeunes reines.

Pour moi l'avantage de marquer mes reines est de facilement pouvoir les repérer. C'est notamment bien utile quand je fais des essaims. Je suis sûr de ne pas embarquer ma reine avec les cadres que je prélève.
J'ai fait une vidéo pour expliquer comment je procède :


dimanche 26 août 2018

25 août 2018, bilan de la saison apicole 2018 : un cru exceptionnel !


L'année apicole touche à sa fin. Bientôt les dernières hausses remplies de miel seront retirées. Les colonies sont toujours bien actives et la nature de cette fin août n'a jamais été aussi verte. On se croirait au printemps.
2018 aura été parfaite.
Un hiver rigoureux, un printemps pluvieux juste ce qu'il faut, sans vent et un été chaud et humide avec plusieurs épisodes pluvieux.

Résultat, de belles colonies fortes. Certaines de mes ruches 12 cadres avaient 10 ou 11 cadres de couvain. Ajouter à cela un temps idéal et des fleuraisons variées et permanentes et sont alors réunies les conditions pour une belle production de miel ! J'ai pu mettre sur l'une de mes ruches jusqu'à 5 hausses ! Une hausse contient 9 ou 11 cadres selon le type de ruche et chaque cadre pour contenir en moyenne 1,3 kg...
J'ai également eu des essaims qui démarraient au quart de tour. Il n'était pas rare d'avoir un essaim de deux mois sur 4 voire 5 cadres de couvain. Ayant plus d'essaims que ce que j'avais espéré, j'ai pu en vendre une partie, vente que je n'avais pas prévue cette année.

Je m'étais fixé comme objectif d'atteindre la centaine de colonies. Aujourd'hui cet objectif est largement dépassé. Pour y parvenir j'avais privilégié la production d'essaims au détriment de la production de miel.
J'ai eu les deux.

vendredi 24 août 2018

18 août 2018, secondes portes ouvertes organisées avec Un toit pour les abeilles


Comme l'an dernier, j'ai accueilli des marraines et parrains du réseau Un toit pour les abeilles pour leur faire découvrir l'univers des abeilles et de l'apiculture ou tout au moins l'une de ses parties tant cet univers est vaste.

Durant la matinée nous avons échangé sur l'abeille, la ruche et l'apiculteur. Sur le travail que j'effectue au cours de l'année pour accompagner et préserver au mieux mes avettes et sur l'un des objectifs de ce travail, la production de miel et de produits de la ruche. Ce miel récolté est la récompense d'une année de labeur. Pour tout apiculteur c'est le gage d'un accompagnement soigné, attentionné et souvent méticuleux. Ce miel, c'est l'amour de la nature et le fruit d'une des plus belles passions, l'un des plus beaux métiers, l'apiculture.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le rucher pour y découvrir la vie d'une colonie dans sa ruche. Je suis toujours agréablement surpris par les réactions d'étonnement quand je soulève, à main nue, le premier cadre recouvert de magasinières, à peine dérangées, et qui, pour la plupart, continuent à travailler le nectar contenu dans les alvéoles.

Nous avons prolongé ce moment par le partage d'un apéritif et par un pique nique.
Après cette pause, nous avons débuté l'après-midi à la miellerie pour y effectuer une démonstration d'extraction de miel.
C'est aux alentours des 15 h que nous nous sommes séparés.

Pour découvrir l'ensemble des photos prises ce jour :
https://www.flickr.com/photos/158957124@N06/albums/72157670394244097

vendredi 27 juillet 2018

27 juillet 2018, retour en photos sur la sortie "le monde fascinant des abeilles"

En partenariat avec l'office du tourisme de la Tour d'Aigues, Luberon Côté Sud, je propose cette année trois dates pour venir découvrir l'univers de nos avettes.

Pour retrouver l'article publié sur le blog de l'office du tourisme :
https://www.luberoncotesud.com/page/le-monde-fascinant-des-abeilles+44435.html

Et l'album photos complet :
https://www.flickr.com/photos/luberoncotesud/sets/72157671590760178

Voici quelques photos de la journée du jeudi 19 juillet, prises par Benjamin :



Le monde fascinant des abeilles







samedi 14 juillet 2018

14 juillet 2018, première récolte

Ruche Dadant 10 cadres avec 5 hausses

Ma plus belle colonie vient d'atteindre les 5 hausses et aujourd'hui j'ai commencé la récolte. J'ai retiré de mes colonies en production les hausses dont les cadres sont totalement operculés, garantie d'un bon miel. Cette récolte ne fait que commencer. Elle va probablement s'étaler car la campagne est encore bien verte et les fleurs très abondantes. Actuellement mes plus fortes colonies me remplissent une hausse en  moins de 10 jours.

Un cadre operculé d'une belle cire blanche.

Je ne disposais que de très peu de cadres bâtis à mettre dans les hausses et j'ai dû recirer tous les cadres non bâtis que j'avais en stock. Car là, j'ai commis une erreur, la cire était trop vieille et la plupart de mes colonies ne sont pas allés sur ces cadres aux vieilles cires. J'ai ainsi perdu un temps précieux. Dès que j'ai remplacé ces vieilles cires par des cires gaufrées neuves l'acceptation a été immédiate. Depuis, les hausses se remplissent et les cirières ne chôment pas, elles bâtissent en moins d'une semaine tous les rayons d'une hausse.
Nous sommes à la mi juillet et l'activité ne faiblit pas. Les colonies qui donnent le plus sont impressionnantes. Quand j'ouvre c'est noir d'abeilles. Elles sont encore sur 8, 9 voire 10 cadres de couvain. La folie !

Section de miel ou miel en brèche

Certains connaisseurs vont pouvoir être satisfaits. L'année dernière je n'ai pas pu en avoir, mais cette année mes avettes me produisent de beaux cadres de miel en section que je vais pouvoir proposer à la vente.

mardi 3 juillet 2018

2 juillet 2018, une récolte en préparation, suite...

Le temps demeure idyllique. La campagne est verte et les fleurs foisonnent. Cela promet une belle récolte ! La pose des hausses continue. Il y a 15 jours, dans mon précédent article, je montrais la photo d'une de mes ruches avec 3 hausses... Elle en a maintenant 4 !



Et voici une ruche 12 cadres avec 3 hausses :

Potentiellement, il devrait y avoir autour des 40 kg de miel dans chacune de ces deux ruches. 
Je ne récolte pas encore, j'attends le ralentissement de la miellée.

Concernant le suivi des colonies, je suis toujours astreint à un contrôle hebdomadaire. La fièvre d'essaimage ralentit mais elle n'a pas encore disparu. Et je trouve encore des cellules royales. J'ai même une récalcitrante qui m'en a fait, cette semaine, dans une de ses deux hausses. Dans la hausse du bas, il y reste un tout petit peu de couvain sur 3 cadres centraux. Sur celui du milieu, j'ai eu droit à 4 belles CR...

D'ailleurs, chose surprenante pour la période, quasiment toutes mes colonies continuent à produire des mâles et à bâtir des cellules mâles.
Autant dire que je ne chôme pas...

mercredi 20 juin 2018

19 juin 2018, une récolte en préparation...

Après un début de printemps particulièrement prometteur, les pluies de mai à début juin ont fortement ralenti voire stopper pour certaines colonies le stockage de nectar dans les hausses. Et pourtant c'était bien parti ! Depuis une quinzaine de jours ça a l'air de repartir... on croise les doigts.
Certaines colonies ont déjà deux hausses et pour la première fois dans mon parcours d'apiculteur j'ai posé une troisième hausse sur une colonie, ma plus belle colonie. C'est pas joli ?!


Il faut dire que la nature explose. La campagne est verte et tout est en fleur. Même la fausse roquette est présente. Il y a une profusion de ressources mellifères.
Le pendant moins agréable pour nous apiculteur à cette situation c'est que les colonies trouvent les conditions idéales pour essaimer et elles ne s'en privent pas. Pour celles prises par la fièvre d'essaimage rien n'y fait pour les calmer. J'ai même des colonies qui, après avoir commencé à remplir une hausse, se sont mises à leur tour à produire des cellules royales d'essaimage. Pire ! certaines colonies essaiment alors que les cellules royales ne sont pas encore operculées.
Je suis obligé de toutes les contrôler régulièrement, même celles avec deux hausses. Et d'inspecter cadres après cadres, minutieusement. Et malheur à moi si par mégarde une CR échappe à mon regard, car c'est 20 à 30 kg de miel qui s'envolent...
Mais on ne fait pas mieux comme formation !



mardi 19 juin 2018

18 juin 2018, nouvel emplacement

Depuis cette année j'ai un nouvel emplacement. Il est situé sur la commune de Peyrolles, en pleine forêt. Le site est bien exposé et éloigné de plus de 3 km des cultures de la plaine de la Durance. J'y ai installé les premières ruches fin avril.
Au crépuscule, j'y mène des essaims que j'ai réalisés, qui se sont bien développés et prêts à être transférés en ruche. J'effectue le transfert quelques jours après.
Pour l'instant ces essaims se développent très bien et pour certains j'ai rajouté une hausse.