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mercredi 26 juin 2019

26 juin 2019, premier bilan à mi parcours de la saison apicole

Coucher de soleil sur l'un de mes ruchers

Déjà la fin juin !
Depuis la reprise de la saison, je n'ai pas vu le temps passer. Et je m'aperçois que je n'ai pas publié d'article sur mon blog depuis le 6 mars... Avec la montée en puissance de mon cheptel je n'ai pas chômé. Ce n'est que depuis quelques jours que le rythme ralentit légèrement.
J'ai réalisé suffisamment d'essaims artificiels pour porter mon cheptel autour des 130 colonies et j'en ai vendu une bonne partie. Objectif atteint sur ce point !

Le début du printemps a été exceptionnel, chaud et humide. Ces conditions climatiques ajoutées au fait que pour la première année j'avais, en sortie d'hivernage, de nombreuses colonies fortes destinées à la production, m'ont permis de récolter du miel de printemps et du miel de romarin en bonne quantité. Depuis, le manque de pluie a considérablement ralenti les miellées et les hausses, sur certaines ruches, ont tendance à stagner. Mais je devrais récolter très prochainement la production d'été car de nombreuses hausses sont pleines. Le manque de temps m'empêche de procéder à leur retrait et surtout à l'extraction. Et puis je me dis, avec le temps sec que nous avons, si certaines colonies sont en disette elles pourront toujours puiser dans les rayons des hausses.

C'est peut-être moins de miel pour le berger des abeilles que je suis mais cela m'évitera de procéder à un nourrissement spéculatif au sirop si ce temps sec persiste. D'ailleurs, c'est la première année que je ne fais pas de sirop.
Jusqu'à l'an dernier, j'accompagnais le démarrage des essaims artificiels par un nourrissement. Idem pour la sortie d'hivernage, je pouvais nourrir certaines ruches afin de stimuler la ponte de la reine. Tout comme en cours d'année, je pouvais nourrir les colonies les plus faibles.
Cette année j'ai décidé de n'avoir recours au sirop que de façon exceptionnelle voire pas du tout. Si certaines colonies sont en déficit de réserve il suffit de prélever des cadres dans les colonies qui en ont en excédent. Ce procédé a l'avantage de faire de la place dans les ruches les plus fortes, car ce sont souvent elles qui stockent de façon excessive. Mais cela nécessite plus d'interventions, de contrôles et de manipulations. C'est un choix.
De même pour l'élevage, c'est décidé, plus de sirop pour les essaims que je fais. Un bon cadre de réserves (miel et pollen) suffit ! Et les résultats sont là pour me montrer que je suis sur le bon chemin.