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lundi 21 octobre 2019

21 octobre 2019, bilan de l'année apicole : un beau parcours, somme toute


L'année apicole touche à sa fin. Il est temps d'en faire le bilan.
Côté production de miel, 2019 aura été en demi-teintes. Si le printemps a été enthousiasmant, avec notamment la récolte de mon premier miel de romarin, la suite a été plus laborieuse.
Dès le début de l'été, la sécheresse s'est installée et deux de mes ruchers, les plus au sud (Jouques et Peyrolles), en ont souffert. Et si j'ai fait une belle récolte de printemps, celle d'été a été quasi inexistante. J'ai pu toutefois sauver les meubles par une petite récolte début septembre. Je finis l'année par une production légèrement supérieure à 2018 alors que mon cheptel est en augmentation.

Je vais hiverner 120 colonies, un peu moins que ce que j'avais prévu, mais j'ai vendu plus d'essaims que l'an dernier. J'ai atteins mon rythme de croisière et l'année prochaine je vais pouvoir proposer un peu plus d'essaims à la vente. D'ailleurs leur vente en ligne est déjà ouverte :
www.leruchersaintgervais.fr/vente-d-essaims-d-abeilles

2019 aura également été une belle année de visibilité et de récompenses.
Début août, lors des journées portes ouvertes que j'organise tous les ans en partenariat avec Un toit pour les abeilles, France3 PACA est venu réaliser un reportage qui a été diffusé dans le 19/20, le JT régional.



Puis, ce fut la Provence qui publia, le 2 octobre, un article sur la fête de l'environnement organisée par l'écogîte Le loubatas, et dans lequel le journaliste me fait la part belle.


Enfin, l'un de mes miels fut récompensé, lors de la foire aux miels de Mimet et a obtenu le second prix du meilleur miel de fleurs clair.


Un beau parcours, somme toute...

lundi 12 août 2019

10 août 2019, troisièmes portes ouvertes organisées avec Un toit pour les abeilles

Pour la troisième année consécutive, j'ai accueilli les marraines et parrains qui soutiennent mon projet par le biais d'Un toit pour les abeilles (https://www.untoitpourlesabeilles.fr/).

Durant la matinée, nous avons pris le temps d'échanger sur la vie et l'organisation des abeilles. Je leur ai fait découvrir de quoi est constituée une ruche, comment la colonie s'y développe au fil des saisons et comment l'apiculteur accompagne et suit ses abeilles. Dans ma petite miellerie, je leur ai montré les gestes et procédés d'extraction et de conditionnement du miel. Puis, par petit groupe, nous sommes allés observer les abeilles au rucher et dans leur ruche.

La matinée s'est prolongée, jusqu'en début d'après-midi, par un apéritif et un repas convivial à l'ombre de notre majestueux saule pleureur.

Pour l'occasion une équipe de France3 Provence-Alpes Côte d'Azur est venue faire un petit reportage diffusé le soir-même dans l'édition régionale du 19/20.





mercredi 26 juin 2019

26 juin 2019, premier bilan à mi parcours de la saison apicole

Coucher de soleil sur l'un de mes ruchers

Déjà la fin juin !
Depuis la reprise de la saison, je n'ai pas vu le temps passer. Et je m'aperçois que je n'ai pas publié d'article sur mon blog depuis le 6 mars... Avec la montée en puissance de mon cheptel je n'ai pas chômé. Ce n'est que depuis quelques jours que le rythme ralentit légèrement.
J'ai réalisé suffisamment d'essaims artificiels pour porter mon cheptel autour des 130 colonies et j'en ai vendu une bonne partie. Objectif atteint sur ce point !

Le début du printemps a été exceptionnel, chaud et humide. Ces conditions climatiques ajoutées au fait que pour la première année j'avais, en sortie d'hivernage, de nombreuses colonies fortes destinées à la production, m'ont permis de récolter du miel de printemps et du miel de romarin en bonne quantité. Depuis, le manque de pluie a considérablement ralenti les miellées et les hausses, sur certaines ruches, ont tendance à stagner. Mais je devrais récolter très prochainement la production d'été car de nombreuses hausses sont pleines. Le manque de temps m'empêche de procéder à leur retrait et surtout à l'extraction. Et puis je me dis, avec le temps sec que nous avons, si certaines colonies sont en disette elles pourront toujours puiser dans les rayons des hausses.

C'est peut-être moins de miel pour le berger des abeilles que je suis mais cela m'évitera de procéder à un nourrissement spéculatif au sirop si ce temps sec persiste. D'ailleurs, c'est la première année que je ne fais pas de sirop.
Jusqu'à l'an dernier, j'accompagnais le démarrage des essaims artificiels par un nourrissement. Idem pour la sortie d'hivernage, je pouvais nourrir certaines ruches afin de stimuler la ponte de la reine. Tout comme en cours d'année, je pouvais nourrir les colonies les plus faibles.
Cette année j'ai décidé de n'avoir recours au sirop que de façon exceptionnelle voire pas du tout. Si certaines colonies sont en déficit de réserve il suffit de prélever des cadres dans les colonies qui en ont en excédent. Ce procédé a l'avantage de faire de la place dans les ruches les plus fortes, car ce sont souvent elles qui stockent de façon excessive. Mais cela nécessite plus d'interventions, de contrôles et de manipulations. C'est un choix.
De même pour l'élevage, c'est décidé, plus de sirop pour les essaims que je fais. Un bon cadre de réserves (miel et pollen) suffit ! Et les résultats sont là pour me montrer que je suis sur le bon chemin.

mercredi 6 mars 2019

6 mars 2019, traitement à l'acide oxalique en quatre passages


C'est la seconde année que je réalise un traitement hivernal contre le varroa à l'acide oxalique par sublimation.
Cet acide, encore appelé sel d'oseille, se trouve à l'état naturel sous plusieurs formes organiques dans diverses plantes comme l'oseille, la rhubarbe ou la betterave. On le retrouve également, sous forme d'oxalates, dans l'urine animale et humaine. L'acide oxalique peut être obtenu par l'oxydation de glucides, comme l'amidon, ou de la sciure de bois. A certaines doses, cette substance est toxique. Elle devient mortelle à forte dose.
En apiculture (conventionnelle comme biologique), cet acide est utilisé pour lutter contre l'acarien varrao destructor présent dans tous les ruchers et cause de la mort des colonies si rien n'est effectué pour faire baisser sa pression. Il parasite les abeilles adultes et plus particulièrement le couvain dans lequel il se développe. Aucun traitement ou procédé n'existe, à ce jour, pour l’éradiquer.

Suite à des échanges que j'ai pu avoir avec d'autres collègues et suite à l'exposé qui nous a été présenté par un technicien de l'ADAPI lors de l'AG du GDSA13, j'ai réalisé, cette année, un traitement plus lourd, puisqu'il consiste à effectuer 4 passages (traitements) à 6 jours d'intervalle.
Cela permet de traiter chaque colonie sur un cycle complet de couvain operculé.

Une autre méthode consiste à encager la reine pour obtenir un arrêt de ponte et donc une absence de couvain fermé. Le traitement, par un seul passage, à l'acide oxalique par sublimation devient alors optimal.

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dimanche 3 mars 2019

2 mars 2019, Visites de printemps, pose des premières hausses, bilan hivernal et perspectives

Butineuse sur le romarin

Je viens de finir mes visites de printemps. Il me restait quelques ruches à contrôler ; aujourd'hui, c'est chose faite. Et je ne cache pas ma satisfaction. Je n'ai eu que deux pertes et dans l'ensemble, j'ai des colonies très fortes.
L'an dernier, à la mi-mars, mes colonies n'étaient que sur 3 à 4 cadres de couvain. Cette année, avec 3 semaines d'avance, la majorité est sur 4 à 6 cadres de couvain, voire plus pour les plus fortes.

Colonie sur 7 cadres de couvain

Parmi les quelques ruches que j'ai visitées aujourd'hui, j'ai eu la surprise de découvrir une Dadant 12 cadres avec pas moins de 9 cadres de couvain, couverte de ponts d'une belle cire blanche. Dans deux jours, j'y retourne pour mettre des hausses.

Et des hausses, j'en ai déjà mis sur des colonies tout aussi belles avec 7 à 8 cadres de couvain.
En cette période de l'année, la pose de hausses peut entraîner un refroidissement du couvain. Nous ne sommes pas à l'abri d'une chute des températures qui pourrait survenir durant plusieurs jours. Afin de limiter ce phénomène, cette année, j'expérimente la pose d'une feuille de papier journal, intercalée entre le corps et la hausse. L'an dernier, j'avais intercalé des nourrisseurs auxquels j'avais retiré un cabochon. Les abeilles n'étaient pas monté dans les hausses.
Je procède ainsi : je place une grille à reine sur laquelle je pose une feuille de journal tout en laissant un passage sur les quatre bords. Puis je pose ma hausse dessus.

Pose d'une feuille de journal intercalée entre le corps et la hausse

Le romarin commence à fleurir. Sur deux de mes ruchers, les plus au sud, sa floraison est la plus belle. C'est là que j'ai poser mes premières hausses. Peut-être aurai-je mon premier miel de romarin.


Presque pas de pertes hivernales, de belles colonies, 2019 commence assez bien. De bonnes conditions pour tenter de réaliser mon objectif. J'aimerais, en effet, augmenter mon cheptel pour atteindre 130 à 150 colonies à l'automne.

vendredi 22 février 2019

22 février 2019, Opération sauvetage d'une colonie orpheline, en plein mois de février, réussie !


Le 16 février lors du début de mes visites de printemps, j'ai trouvé l'une de mes colonies avec plusieurs cellules royales. Il y avait un beau couvain d'ouvrières operculé sur 4 cadres mais aucune ponte et bien sûr aucune reine à l'horizon. J'en ai déduit que la reine devait être morte depuis peu.
J'ai détruit toutes les CR car sans mâle, la jeune reine n'aurait pas pu se faire féconder.
Il s'agit d'une très belle colonie, bien populeuse, dans un Dadant 12 cadres. Ça aurait été dommage de la perdre.

Deux jours après, le 18, j'ai introduit une reine que j'ai récupérée d'un petit essaim hiverné. A l'automne, j'avais hésité à le réunir à une autre colonie. Il a pourtant bien passé l'hiver avec une poignée d'abeilles et un tout petit couvain... Je me suis dit : "toi, tu vas m'être très utile !"
J'ai donc récupéré la reine et je l'ai introduite dans une cage avec quelques accompagnatrices. J'ai obturé l'ouverture par du candi et protégé cette ouverture par un papier alu. Puis, j'ai positionné la cage entre deux cadres du couvain de ma colonie orpheline.
J'ai procédé ainsi (la pose d'une protection "papier alu") car je craignais la réaction de la colonie.

Encore deux jours après, le 20, j'ai contrôlé. Ma reine et ses accompagnatrices étaient toujours actives, recluses dans leur petite cage et aucune CR. J'ai donc retiré le papier alu qui bouchait l'ouverture. Le candi n'avait pas été touché.

Et aujourd'hui, je suis allé voir le résultat.
Ma reine se promenait parmi ses filles adoptives, sur le couvain, et j'ai pu voir un début de ponte.
Opération sauvetage d'une belle colonie orpheline, en plein mois de février, réussie !
Comme quoi, hiverner un petit essaim qui avait peu de chance de donner quelque chose d'intéressant au printemps a pourtant été bien utile.

samedi 16 février 2019

16 février 2019, visite de printemps avant l'heure & griffage de cadres




Il y a trois jours, je n'envisageais pas d'ouvrir les ruches à la mi-février. Or depuis hier, il fait 16° sous abri, pas de vent et un ciel bleu azur. Cette situation m'a incité à ouvrir quelques ruches. Et si le temps le permet, je poursuivrai sur mes autres ruches car à l'intérieur j'ai trouvé entre deux et cinq cadres de couvain, du nectar en train d'être stocké et beaucoup de pollen.

Dans certaines ruches, la place laissée disponible pour la ponte de la reine était plus que réduite.
Pour lui faire de la place, j'ai griffé le miel stocké au bord du couvain. J'ai déjà utilisé cette méthode l'an dernier et j'en ai été satisfait.
Les alvéoles désoperculatées par ce griffage ne seront pas refermées et les abeilles vont consommer rapidement le miel qu'elles contiennent. J'ai pu constater que la reine pond tout aussi rapidement dans ces alvéoles une fois nettoyées. 



mercredi 13 février 2019

13 février 2018, traitement hivernal contre le varroa à l'acide oxalique


Quand, depuis quelques jours, je me promène dans mes ruchers, tout m'indique que la saison apicole a basculé. Ça y est ! la saison a redémarré.
Pour autant, il gèle encore presque toutes les nuits et la neige n'est pas bien loin. Comme en témoigne cette photo que j'ai prise il y a deux jours, lors d'un coucher de soleil sur les montagnes enneigées alors que je rentrais après une visite de l'un de mes ruchers.

Dès que nous avons une belle journée, et elles sont de plus en plus fréquentes, c'est une importante activité que je peux observer pour la plupart de mes colonies, aux trous de vol. 
De nombreuses butineuses rentrent à la ruche chargées de pollen, d'autres fréquentent les points d'eau. C'est le signe que les reines ont repris leur ponte. Certes, par chez nous, les vrais arrêts de ponte sont exceptionnels. Mais cette rentrée massive de pollen, tout comme la présence de nombreuses abeilles aux points d'eau témoignent d'une activité de ponte bien présente et en augmentation.

Pour évaluer cette reprise de ponte, je contrôle les tiroirs. En effet, même si les journées sont belles, les températures ne sont pas encore suffisamment élevées pour ouvrir les ruches et contrôler de visu ce qui se passe à l'intérieur. L'observation se fait par l'extérieur. Parmi les éléments d'observation, le contrôle des tiroirs est un indice fiable. Je vous renvoie pour cela à l'article que j'ai posté il y a un an :
contrôler l'activité des colonies grâce à l'observation des tiroirs.

Les pollens ramenés sur mes ruchers sont issus essentiellement de la fausse raquette, encore en fleur (elle a fleuri massivement depuis l'automne), du romarin (en moindre quantité, il commence à fleurir depuis plusieurs semaines en certains endroits), de l'argelas (ulex-parviflorus_apis-mellifera) et surtout du noisetier sauvage. C'est la fleuraison de ses chatons qui donne le signal si ce n'est aux colonies, tout au moins à l'apiculteur.

En attendant la belle saison, mon activité apicole, même si elle est bien moins importante ne cesse pas pour autant. J'ai suivi et contrôlé la consommation des réserves. Et j'ai effectué le traitement hivernal complémentaire contre le varroa, à l'acide oxalique par sublimation.
Cette année, j'ai réalisé un traitement un peu plus lourd suite à des échanges que j'ai pu avoir avec d'autres collègues et suite à l'exposé qui nous a été présenté par un technicien de l'ADAPI lors de l'AG du GDSA13.
Je suis en train de réaliser une vidéo sur le traitement à l'acide oxalique par sublimation que je diffuserai d'ici peu. Je détaillerai cette nouvelle méthode dont le but est de faire chuter, de façon importante et très significative, le taux de varroas dans les ruches gage de colonies saines. 
J'effectue plusieurs passages, mais je vous en dirai plus dans un prochain article.





lundi 21 janvier 2019

2019 est là !


Il n'est jamais trop tard pour présenter ses vœux. Bonne et heureuse année à vous toutes et tous qui suivez et soutenez mon projet !
L'année 2018 aura vu ma belle aventure apicole prendre son envol, j'espère que 2019 sera tout autant réussie.