Le sujet :
Depuis plus
de vingt ans, la mortalité observée sur les colonies d'abeilles a fortement
augmenté.
Alors que le
taux hivernal de pertes considéré comme normal était de 8 à 10%, les
apiculteurs, en France, déplorent désormais des pertes annuelles pouvant
dépasser les 30%.
Dans
certains pays comme aux USA ce taux atteint les 50%...
Agriculture
intensive, monoculture, pesticides, parasites, déserts floraux, apiculture
moderne, sont autant d’explications probables à la disparition des abeilles.
Vidéo de 40mn, thèmes abordés :
=> La révolution verte, l'agriculture intensive
et son impact sur l'environnement
=> L'activité apicole d'hier et d'aujourd'hui
=> La vie de la colonie et le travail de
l'apiculteur, berger des abeilles
=> Le devenir de ce prodigieux & fascinant
animal
Bilan du plan Echophyto :
Des
pesticides en doses toujours plus massives dans les campagnes françaises :
voilà ce que révèlent les statistiques que le ministère de l'agriculture a rendues publiques mardi
8 mars 2016.
Présentées
en périodes lissées de trois ans afin d’intégrer les variations climatiques,
elles dessinent une tendance moyenne à la hausse de 5,8 % entre 2011 et
2014.
Mais si
l’on s’en tient au tout dernier bilan, 2014 apparaît comme la deuxième année
noire consécutive.
La consommation de produits phytosanitaires
dans le secteur agricole a bondi de 9,4 % par rapport à 2013, qui avait
déjà connu une augmentation de 9 %. Et encore, ces données n’intègrent pas
les produits néonicotinoïdes qui enrobent directement les semences.
Quant aux
volumes bruts des ventes (en tonnes), le constat est plus sévère
encore :
les
agriculteurs ont acheté 16 % de produits phytosanitaires en plus
en 2014.
Parmi ces derniers, ceux qui utilisent des molécules
suspectées d’être cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction
humaine, accusent une hausse de 13 % à 22 % selon l’indicateur
retenu.
De leur côté, jardiniers amateurs et gestionnaires d’espaces verts semblaient avoir adopté une attitude plus soucieuse de l'environnement en réduisant leurs recours aux pesticides de 2,2 % en moyenne triennale, jusqu’à ce qu’une rechute ne fasse de nouveaugrimper leur bilan de 10 % en 2014. Ils devront les abandonner définitivement au 1er janvier 2017.
En France, le nombre de traitements est de l’ordre de :
-
2,7 sur les
choux-fleurs,
-
8,5 pour les
cerises,
-
10 sur les
melons,
-
12 pour la
tomate,
-
19 dans la
viticulture,
-
35 sur les
pommes.
Mais les
rendements ne progressent pas pour autant : céréales, oléagineux, poires,
pommes, betteraves sont moins productifs qu’en 2009.
Qu’importe,
premier producteur en Europe, le pays reste le deuxième consommateur de produits
phytosanitaires derrière l'Espagne.
L’environnement en porte les traces.
En 2013,
92 % des 2 950 points de surveillance de la qualité de l’eau
laissaient apparaître au moins un pesticide
et même dix
substances actives au moins dans la majorité des cas.
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