Après la récolte du miel, son extraction et sa mise en pot, vient le temps du traitement du matériel qui a permis sa collecte : les hausses et notamment les cadres de hausses. A la suite de l'extraction du miel, ils ressortent de la miellerie poisseux. Le bois et les cires sont recouverts d'une pellicule de miel. Du pollen peut également s'y trouver. Miel, pollen, cire, un régal pour les larves de la fausse teigne, papillon de nuit. Si rien n'est fait, la fausse teigne viendra y pondre ses œufs et les larves creuseront des galeries à travers la cire rendant les cadres inutilisables. Afin de préserver les cadres des hausses qui seront utilisés pour les futures récoltes il est nécessaire d'en prendre soin. Il va falloir les nettoyer. Pour cette tâche les abeilles sont parfaites. Puis les traiter, afin de détruire la moindre larve de fausse teigne. Enfin, les entreposer correctement. J'ai réalisé une petite vidéo qui explique tout cela :
C'est la deuxième année consécutive que je propose à la vente mes produits lors de cette fête conviviale, familiale & "bon enfant". Le cadre s'y prête bien. Malgré une faible fréquentation j'ai tout de même fait une belle journée, légèrement meilleure que l'an dernier. C'est mon premier marché de l'année. Suivront 3 autres. Je serai : Le 29 septembre, à la fête de l'environnement, au Loubatas Le 14 octobre, à la foire aux miels de Mimet Le 1er décembre, au marché de Noël de Beaumont.
L'automne approche et avec lui les colonies se préparent à l'hivernage. L'un des signes de l'arrivée de cette période est le rejet des mâles ; les ressources mellifères se raréfiant, les colonies chassent les mâles devenus des bouches inutiles à nourrir. C'est ce qui devrait se passer en ce moment. Or, c'est plutôt l'inverse auquel j'assiste. Depuis les visites de la semaine dernière j'ai pu constater que non seulement il y a encore des mâles dans quasiment toutes les ruches mais en plus certaines colonies élèvent du couvain de mâles ! Ce sont bien souvent les plus populeuses avec 4, 5 voire 6 cadres de couvain. Dans ces ruches, les reines sont bien présentes et en ponte. Et le couvain de mâles se situe normalement en périphérie du couvain d'ouvrières. On se croirait au printemps !? Sur la photo ci-dessus, le couvain de mâle se situe en haut à gauche et en bas à gauche. Il s'agit d'un cadre de rive. La mosaïque est due au stockage de nectar. Les cadres de couvain centraux sont bien plus homogènes. Là aussi, on se croirait au printemps avec le début d'une forte miellée... Et c'est le cas, les hausses qu'ils me restent se remplissent. Il faut dire que la campagne est toujours verte et les fleurs variées et abondantes. Nous avons de belles températures et de belles journées sans vent. Et le romarin refleurit :