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mardi 28 avril 2020

27 avril 2020, un printemps un peu poussif...


Avec la diffusion de cette épidémie que nous vivons en direct, ce début d'année aura été bien particulier. Il en va de même pour nos abeilles.
S'il y a bien une vérité en apiculture c'est qu'en fait la vérité absolue n'existe pas.
Après un hiver pluvieux, sans neige et sans forte gelée et un mois de février particulièrement chaud, le printemps est arrivé à petits pas, par un retour du froid, surtout durant la nuit, et un temps sec sans pluie.

Les colonies qui s'étaient bien développées ont stoppé net leur croissance. Les reines, actives en décembre et janvier, ont ralenti voire arrêté leur ponte. Les ouvrières ont désoperculé une partie du couvain pour en extraire les nymphes. Les mâles qui étaient nés début mars se sont vu chasser des ruches. Ce fut, pour moi, la première fois que j'observais ce phénomène plutôt habituel à l'approche de l'automne qu'à cette époque-ci de l'année.

La plupart des hausses que j'avais posées se sont vu délester de leur précieux contenu. Cette première récolte printanière risque fort d'être compromise. Mais l'essentiel est la santé de mes avettes. Et de ce côté-là, tout va pour le mieux ! Avec, pour la troisième année consécutive, quasiment pas de perte hivernale, je suis particulièrement satisfait de mes souches locales. Certes, ce ne sont pas des douces. Elles ont leur caractère. Mais elles savent réagir aux aléas et s'adapter. Cet épisode printanier atypique me l'a montré.

Lors des visites que j'ai effectuées la semaine dernière et ce week-end, j'ai pu constater de belles reprises d'activité et des hausses qui à nouveau se remplissaient.
Reste aux bergers des abeilles que nous sommes d'être attentifs et vigilants afin d'accompagner au mieux nos colonies.


L'un de mes ruchers d'élevage, 20 juin 2018

En parallèle à ce suivi, j'ai pu effectuer depuis la mi-mars l'ensemble des essaims qui m'ont été commandés cet automne. Ces essaims devraient être prêts pour les enlèvements à partir de la seconde quinzaine de mai.

Quant au confinement inhérent à l'épidémie de covid-19 et les restrictions qui en découlent, ils n'ont que peu d'impact sur notre activité apicole, ou tout du moins pour ce qui concerne le travail et les visites des ruchers.

2 commentaires:

  1. joli rucher mais ça ne fait il pas beaucoup de colonies au même endroit avec risque de pénurie de ressources pour les abeilles ? mais il paraît que la flore de montagne est très riche peut-être avez vous cette chance...

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    1. Ce sont des ruchettes, ce qui correspond en fait à des "demi-colonies" soit une vingtaine de colonies. Ce n'est pas vraiment un gros rucher mais plutôt un rucher moyen. Cela fait maintenant quatre ans dont trois hivers que je gère ce rucher et je suis particulièrement satisfait de l'emplacement. Excepté l'hiver durant lequel par précaution je pose du candi, je ne nourris quasiment jamais mes essaims. Et je ne transhume pas.

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