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jeudi 28 septembre 2017

28 septembre 2017, pose des lanières Apivar, des ruches saturées & des faux bourdons encore présents...

Au début du mois de septembre, j'ai procédé au traitement de mes ruchers, à l’exception de deux ruchers sur lesquels j'avais encore quelques hausses à retirer. Afin de garantir une bonne qualité du miel il est interdit de traiter tant que des hausses sont présentes.
Le traitement consiste à poser des lanières d'Apivar, en principe deux par ruches. Ce sont des bandes en plastique imprégnées d'un produit qui se diffuse progressivement. Les abeilles s'en imprègnent et le varroa qu'elles peuvent "héberger" sur leur corps meurt.
Ce traitement annuel permet de lutter contre ce parasite endémique des colonies en faisant chuter la pression qu'il exerce sans pour autant réussir à l'éliminer. Sans traitement, les colonies sont vouées à mourir dans les deux ans.
Afin d'être efficace au mieux, les lanières doivent être positionnées de part et d'autre du couvain, comme sur la photo :


Cette opération nécessite d'ouvrir les ruches et de repérer où se situe le couvain. Cela nous permet alors d'évaluer à la fois la force de nos colonies (le nombre de cadres qu'elles occupent dans la ruche) et les réserves en miel qu'elles ont déjà emmagasinées en prévision de l'hiver.
J'ai posé les dernières lanières aujourd'hui et j'ai pu constater que mes colonies sont, dans l'ensemble, assez fortes voire très fortes, avec de belles réserves en miel. Certaines sont mêmes quasi saturées, comme on peut le voir sur ces deux photos qui suivent ainsi que celle en entête prises aujourd'hui :



Je n'ai pas touché à ces réserves car les reines disposent de suffisamment de place pour la ponte (4 à 6 cadres de beau couvain). Pour l'instant, il n'est donc pas besoin d'envisager un mourrissement comme j'avais pu le faire l'an dernier.
Lors de la visite d'hivernage que je ferai courant octobre, je procéderai à la pesée de chaque colonie. Cette opération permet d'avoir un poids indicatif de référence. Durant l'hiver, les pesées successives permettront d'évaluer les réserves consommées et celles encore disponibles. En fonction des relevés, il est possible alors de compenser les faiblesses en réserves par l'apport de "candi" (une pâte sucrée).

Autre constatation que j'ai pu faire aujourd'hui : la présence de faux bourdons, les mâles. Ils n'y en a pas dans toutes les ruches, mais certaines en accueillent encore... Il faut croire que la pénurie en ressources mellifères n'est pas encore survenue complètement. Ce phénomène est peut-être également dû aux températures clémentes que nous avons. En principe, les mâles sont chassés hors des ruches dès la fin août, début septembre...

J'ai pu identifier 5 mâles sur cette photo montrant un cadre bien rempli de pollen, en rive du couvain :



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