Déjà, fin mai, je faisais le constat d'un printemps pourri sans miel à récolter. J'orientais mon espoir sur une récolte pour la fin de l'été début automne. C'était sans compter sur l'un des étés les plus secs que nous ayons eu. Il n'a pratiquement pas plu depuis juin. La campagne est désespérément sèche, brûlée par le soleil. Les arbres jaunissent et, phénomène que je n'avais jamais encore observé, les chênes les plus vulnérables meurent littéralement.
J'ai retiré les quelques hausses que j'avais laissé sur les colonies les plus fortes pour ne récolter que quelques kilos de miel. Et j'ai traité les ruches par la pose de lanières Apivar (traitement contre le varroa, acariens parasites des abeilles). D'ailleurs j'ai commis l'erreur de ne pas traité avant car j'avais encore l'espoir d'une récolte. J'ai ainsi perdu plusieurs colonies qui se sont effondrées.
Les essaims artificiels que j'ai faits et l'élevage de reines devrait me permettre de maintenir mon cheptel voire de l'augmenter légèrement (ça je le saurais d'ici peu de temps).
Quant aux colonies, leur activité est bien faible. Dans certaines ruches, les reines ont stoppé la ponte. J'ai donc décidé de nourrir au sirop. Chose surprenante, elles arrivent à dénicher des fleurs puisqu'elles rentrent du pollen, surtout en matinée. Mais les réserves sont maigres dans les ruches et bien inférieures à ce qu'elles étaient l'an dernier.
Pour discuter avec d'autres apiculteurs, bien plus expérimentés que moi, la situation est tout aussi difficile pour l'ensemble de la filière apicole. Certains n'ont récolté que la moitié voire un tiers d'une récolte normale. Je ne suis donc pas le seul dans cette situation. Bien maigre consolation...
2016 s'oriente donc pour être une année "blanche".
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