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mardi 22 août 2017

22 août 2017, pré-bilan de cette saison apicole

La saison apicole touche à sa fin et pour l'instant je suis plutôt satisfait.
J'ai réalisé un peu plus d'une cinquantaine d'essaims artificiels1 (EA) avec un taux de réussite de 92%. 
J'ai contrôlé les derniers EA que j'ai faits après la mi-juillet et ils ont tous réussi.

Côté production, la plupart des colonies sur lesquelles j'ai posé des hausses2 il y a deux mois ont, jusqu'à présent, bien travaillé. J'ai déjà commencé à récolter quelques kilos et d'ici la mi-septembre je devrais faire ma première belle petite récolte. Ce qui est pour moi un peu inespéré car ce n'était pas du tout ma priorité. J'ai beaucoup épuisé, en les divisant, mes colonies souches au printemps. Mais elles se sont très bien reconstituées. Je lèverai les dernières hausses d'ici la mi-septembre. Les corps sont pleins et les colonies continuent à rentrer nectar et pollen.

Un Essaim artificiel est constitué de quelques cadres de couvain et de réserves pris dans une ou plusieurs ruches, SANS leur reine. Ces cadres sont mis dans une petite ruche appelée ruchette. Si l’opération est effectuée correctement et si les conditions sont favorables, la petite colonie (constituée artificiellement) se sentant orpheline (sans reine) va procéder à l’élevage d’une nouvelle reine. C’est ainsi qu’à partir d’une ruche on peut procéder, par division, à la constitution de nouvelles colonies.

2 Les hausses sont des sortes de caisses plus petites que le corps de la ruche dans lequel vit la colonie toute l'année. L'apiculteur ne touche pas aux réserves de miel que les abeilles stockent dans le corps de la ruche. Pour récolter du miel, il pose sur le corps une hausse. Si les conditions (colonies fortes et saines, miellée suffisante, temps clément) sont bonnes les abeilles vont stocker le surplus de leurs butinage dans la hausse.

19 août 2017, portes ouvertes organisées avec Un toit pour les abeilles


Depuis le printemps j'ai rejoint Un toit pour les abeilles qui propose aux particuliers et aux entreprises le parrainage de ruches. J'ai ainsi dix ruches parrainées.
Ce samedi matin, j'ai accueilli quelques-unes et quelques-uns de mes marraines et parrains dans le cadre de portes ouvertes. La rencontre a duré toute la matinée pour s'achever en début d'après-midi.


A l'ombre du grand saule, nous avons pris le temps d'aborder la vie d'une colonie d'abeilles dans sa ruche et son accompagnement par l'apiculteur.
Comment est constitué l'intérieur d'une ruche. Comment s'organise la colonie et comment elle évolue au fil des saisons, quel rôle joue chacune des catégories d'ouvrières. Quelle est la place de la reine et des mâles, les faux-bourdons. Quels sont les produits de la ruche et comment la colonie les élabore et les utilise. J'ai présenté quel est mon rôle d'apiculteur dans l'accompagnement des colonies.
Nous avons également abordé la récolte et l'extraction du miel par la visite en petits groupes de la miellerie.
Puis, équipés de protections apicoles,  nous nous sommes rendus au rucher afin d'observer les abeilles dans leur espace de vie. Nous avons ouvert une ruche dans laquelle nous avons pu découvrir une colonie bien populeuse en pleine activité. Nous avons également pris le temps d'ouvrir une hausse afin de découvrir les cadres remplis de miel et en grande partie operculés, signe d'une récolte proche.

Ce fut une bien belle et agréable journée, riche en discussions et partage.
Avec l'ensemble des photos prises, j'ai constitué un album sous la forme d'une vidéo.


lundi 10 juillet 2017

10 juillet 2017, l'activité dans les hausses


Jusqu'à présent j'ai beaucoup axé mon travail aux ruchers sur l'augmentation de mon cheptel et cela passait inévitablement par la division et donc l'affaiblissement de mes plus fortes colonies. Je n'ai donc pas posé de hausses au printemps comme j'aurais pu le faire ; sacrifiant la production de miel.
C'était mon choix.

Depuis fin mai début juin, j'ai cessé de diviser mes colonies souches (anciennes) car j'ai pu commencer à poursuivre les divisions à partir des essaims artificiels réalisés au printemps. Grâce à une météo particulièrement favorable avec quelques oranges bienvenus et un suivi attentif, la plupart de mes colonies souches ont pu ainsi suffisamment se reconstituer pour envisager la pose de hausses. C'est ce que j'ai pu commencer à faire. Et ce travail commence à produire ses premiers effets pour mon plus grand plaisir.
Les photos montrent l'activité dans les hausses.

Le rucher Saint-Gervais en fleurs :


mardi 6 juin 2017

2 juin 2017, mon rucher d'élevage...


Presque trente ruchettes...
A partir de maintenant je vais commencer à transférer une partie de ces essaims dans des ruches, la moitié. Et je vais consacrer l'autre moitié à poursuivre les divisions.